Démarche environnementale

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est un concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales, et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire. C'est précisément parce que nous assumons nos responsabilités, que nous menons depuis 2005 une politique environnementale très volontariste et exigeante. Notre entreprise est résolument engagée dans une démarche permettant la prise en compte des pratiques permettant l’application du développement durable.

Elle intègre le respect de l'environnement et la préservation des ressources naturelles comme un facteur d'innovation et de compétitivité :

• en utilisant des produits propres, en intégrant l'environnement dans le management de l'entreprise selon les normes environnementales.

• en s'approvisionnant auprès de fournisseurs engagés dans une démarche de développement durable (achats responsables).

• en favorisant l'emploi de matériaux recyclables.

• en veillant à un traitement efficace des déchets.

L'engagement de l'entreprise se traduit dans ses pratiques de gestion interne, notamment en termes d'éco-responsabilité :

• en établissant des plans de diminution de la consommation de fournitures

et consommables, d'électricité et d'eau.

• en diminuant le volume et en instituant un tri systématique des déchets.

• en optimisant les transports routiers par une réflexion sur les volumes
des produits et déchets.

• en sensibilisant de notre personnel à une conduite des engins et des véhicules qui permette de diminuer au maximum les rejets dans l’atmosphère.

On peut classer nos actions en différentes catégories.

-         diminution des pollutions

Véhicules de transport

Cela passe en premier lieu par une sensibilisation de notre personnel à une conduite des engins et des véhicules qui permette de diminuer au maximum les rejets dans l’atmosphère.

L’ensemble de nos véhicules sont conformes aux normes antipollution en vigueur un entretien régulier effectué par des partenaires professionnels nous permet de garantir un respect de ces normes ainsi qu’un recyclage optimum des déchets produits (huiles usagées, filtres à huile et à carburant ….).

Outillage à moteur

Nous privilégions lorsque cela est techniquement réalisable l’utilisation d’appareils électriques plutôt qu’à moteur thermique (exemple taille haie) cela outre le fait d’éviter des rejets d’échappement dans l’atmosphère permet de diminuer la pollution sonore sur le site.

Afin d’éviter tout risque de pollution lors d’une casse d’un engins ou d’un remplissage de réservoir, nos fourgons de chantier sont munis d’absorbants spécifiques permettant de contenir ce type de rejet. (Fiches jointes)

L’entretien quotidien évite des rejets trop polluants (nettoyage des filtres à air, utilisation de mélange 2 temps avec des huiles biodégradables, recyclage des huiles de vidange).

Les huiles moteurs et huiles de chaines utilisées pour les tronçonneuses sont entièrement biodégradable ce qui permet une utilisation dans des sites sensibles où le risque d’entrainement d’éventuels rejets est important (exemple bassin proximité de fossés ou de caniveaux…)

Utilisation de produits phytosanitaires

L’utilisation des produits phytosanitaires est limitée au maximum et nous privilégions la lutte raisonnée car face au constat alarmant des limites du tout chimique (phénomènes de résistances des insectes et maladies à certaines molécules chimiques, pollution des eaux et de l'air, impacts sur la santé de l'homme et l'environnement…) nous avons décidé de nous tourner vers la lutte raisonnée (choix des molécules chimiques les moins nocives possibles).

C'est un système de lutte, contre les ravageurs et les maladies des cultures, ayant deux objectifs principaux :

1) Maintenir la présence des ravageurs (organismes nuisibles aux cultures ) en dessous d'un certain seuil, appelé seuil de tolérance, par des méthodes biologiques en favorisant par exemple les coccinelles, ou prophylactiques : désherbages mécaniques, thermiques, binages, tailles effectuées aux bonnes périodes, choix de plantes résistantes et adaptées à leur milieu…etc.

2) Limiter au strict nécessaire le recours aux produits chimiques (utilisation de produits homologués uniquement lorsque les autres moyens de lutte se sont avérés insuffisants ou inefficaces.) et le plus souvent compatibles avec la PBI.

Ce principe passe aussi par la prise en compte du végétal en évitant au maximum de le mettre dans une situation de faiblesse (manque ou excès d'éléments fertilisants, tontes trop rases….)

Enfin il est indispensable d'éviter de disperser accidentellement les agents pathogènes et cela passe notamment par un nettoyage régulier voir une désinfection des outils de coupe si une maladie est détectée sur une zone.

Nous sommes résolument engagés dans une démarche « zéro phyto » et nous privilégions les méthodes culturales qui passent notamment par un choix raisonné des végétaux dans leur milieu, un enrichissement des sols en matière organique avec entre autre l’utilisation de BRF, une taille raisonnée.

L’ensemble de ces méthodes culturales permet d’avoir des végétaux plus sains et vigoureux donc moins soumis aux attaques des prédateurs.

En outre nous préconisons l’emploi d’auxiliaires tels que les chrysopes ou les adalia (coccinelles) pour lutter contre les parasites tels que les pucerons.

-         diminution et valorisation des déchets

 La production de déchets est en très grande partie des déchets verts.

Comment les diminuer et éviter le recours systématique aux déchetteries ?

Cela va passer par l’adaptation de méthodes culturales plus favorables et notamment concernant les gazons par le mulching.

Devant l'accroissement et la difficulté à gérer et éliminer les déchets verts qui emcombrent les déchetteries, nuisent au bon fonctionnement des incinérateurs, nous utilisons dans un souci d’une gestion rationnelle de ces déchets verts et sans que cela nuise en aucun cas à la qualité des prestations ni au bon développement de la pelouse utiliser sur le mulching technique qui consiste à broyer les brins d’herbe de manière très fine. Ainsi, ils peuvent s’accumuler sur le sol où ils seront dégradés par les animaux et micro-organismes du sol et viendront enrichir la terre. Nos tondeuses sont équipées de la technique du Recycler. Il s’agit de déflecteurs placés à l’intérieur du plateau de coupe et qui renvoient l’herbe plusieurs fois dans la lame. Le brin d’herbe est alors défibré, offrant plus de prise à la dégradation par les organismes du sol.

Outre le fait que cela évite d’exporter de la matière organique à l’extérieur du site cela a comme avantage de diminuer considérablement les apports en engrais car les brins d’herbes en se décomposant permettent une alimentation en nutriments du gazon.

Pour les déchets verts issus des tailles des végétaux nous vous proposons de procéder à leur broyage permettant ainsi de réduire leur volume mais aussi de produire un broyat qui sera par la suite utilisé en paillage au pied des plantes favorisant ainsi une activité microbienne et des microorganismes au niveau du sol lui permettant de retrouver une fertilité accrue et cela évitera aussi les déperditions d’eau liées à l’évaporation c’est la technique du BRF.

Le Bois Raméal Fragmenté est une méthode naturelle d'origine canadienne de régénération et de remise en état des sols par l'utilisation des rameaux verts d’essences feuillus.

Ces rameaux proviennent des parties de l'arbre : les branches, brindilles et feuilles riches en nutriments,sucres, protéines, cellulose et lignine qui ont tous un rôle précis et spécifique dans la constitution et le maintien des sols fertiles.

En utilisant des branches fraîchement broyées et appliquées rapidement au sol, toute une pédofaune et pédoflore va s'installer et ainsi reproduire les mêmes mécanismes que ceux observables en forêts. Les forêts étant autosuffisantes en matière organique. Le Bois Raméal Fragmenté permet ainsi de cultiver sans labour, sans engrais et sans eau (ou très peu) des végétaux alimentaires ou non.

Le Bois Raméal Fragmenté permet de recréer des sols équilibrés et autonomes. Cette technique permet :

- l’humification du sol (accroissement rapide du taux d'humus),

- l’humidification du sol (réduction voir absence totale d'arrosage),

- la stabilisation de la température,

- la neutralisation du pH du sol,

- l’amélioration de la structure du sol,

- la limitation des traitements phytosanitaires car les plantes subissent moins d’attaques de maladies et sont plus résistantes,

- le travail réduit du sol : pas de labour, désherbage, arrosage, traitements réduits…,

- la limitation du lessivage grâce à la fixation de l’azote.

- diminution de l’utilisation des désherbants

Nous préconisons une diminution maximale du recours aux désherbants chimiques.

Le désherbage chimique à l’avantage d’une efficacité certaine vis à vis des adventices mais présente l’inconvénient majeur de laisser des résidus toxiques invisibles mais qui se retrouvent bien présents dans les sols et dans les nappes phréatiques.

Aujourd’hui des méthodes alternatives comme le paillage systématique des massifs, le désherbage thermique à l’aide de chalumeau (utilisation possible qu’en période hivernale et début de printemps) permettent de juguler la présence des mauvaises herbes sans toutefois permettre le « zéro mauvaise herbe » mais ne doit-on pas aussi s’interroger s’il vaut mieux polluer ou tolérer quelques mauvaises herbes qui sont aussi un indicateur de la bonne fertilité du sol ?

Nous avons mis en place depuis déjà plusieurs années du désherbage thermique qui permet dans certains cas (plantules ) d’avoir une efficacité intéressante.

Inconvénient les interventions doivent être répétées.

- gestion de l’arrosage et des quantités d’eau consommées.

La diminution des quantités d’eau consommées doit rester un objectif important à atteindre.

Plusieurs actions peuvent contribuer à l’atteinte de cet objectif.

-         Le paillage systématique des massifs

Outre l’avantage certain sur la fertilité des sols le paillage permet des économies substantielles d’eau en permettant à la fois de retenir et d’éviter les ruissellements lors des pluies ou des arrosages par sa capacité de rétention, mais aussi de permettre de diminuer l’évaporation qui est bien moindre que dans le cas d’un sol nu.

-         La gestion rationnelle de l’eau grâce à des techniques de sondes comme cela est déjà en place dans votre Commune

o       L’utilisation de végétaux peu gourmands en eau

Sur les nouvelles créations ou rénovation de zones d’espaces verts la priorité devra être donné à un choix de végétaux résistants à la sècheresse.

 De plus pour les gazons on privilégiera des mélanges de graminées à faibles besoins en eau.